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Le guide technique de la ventilation : pour une meilleure qualité de l'air dans nos maisons

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C’est le parent pauvre de la construction écologique et de la construction tout court : on oublie trop souvent l’importance d’une bonne aération dans des logements de plus en plus étanches à l’air. Peu d’entreprises sont qualifiées pour installer correctement des ventilations mécaniques contrôlées (VMC) double flux. De ce fait, le chantier est souvent reporté à une date ultérieure, ou bien réalisé avec du matériel bas de gamme et en dépit du bon sens. En outre, la «mode» des maisons perspirantes* entretient une certaine confusion, comme si ces habitations pouvaient se passer de ventilation, c’est-à-dire du renouvellement de l’air intérieur ainsi que de l’évacuation de la vapeur d’eau, du C02 dégagé par les habitants, des gaz de cuisine, des polluants intérieurs (composés organiques volatils, ou COV, par exemple).
J’écris en connaissance de cause. Lors de l’autoconstruction de ma maison à ossature bois, en 2006, j’ai laissé de côté cet aspect, me concentrant sur l’isolation, l’étanchéité à l’air*, le solaire thermique, la récupération d’eau de pluie, le puits canadien. Un «oubli» pour des raisons financières, mais également par méconnaissance et «peur» de la VMC, cette installation a priori compliquée, souvent qualifiée d’usine à gaz. Une sorte de technophobie dommageable car elle pose très directement des problèmes de santé relatifs à la qualité de l’air intérieur : un logement dont l’air est peu ou mal renouvelé ne permet pas d’évacuer ou de diluer les polluants intérieurs. Je m’étais donc contenté d’extractions locales dans les WC et la salle d’eau, une solution peu coûteuse mais thermiquement très moyenne et insuffisante pour renouveler l’air correctement, même si un puits canadien permettait une arrivée permanente d’air neuf* relativement tempéré.

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